Le crépuscule du tourment, c’est avant tout les voix et les paroles de quatre femmes, quelque part en
Afrique Subsaharienne. Quatre femmes qui s’adressent au même homme. C’est d’abord Madame, la mère, ensuite Amandla, l’ancienne amante, Ixora, la future femme et finalement Tikki, la jeune sœur.
A travers ces quatre personnages, Léonora Miano nous dévoile les complexités des sociétés africaines. Et comme à son habitude, l’autrice nous laisse libre de la compréhension et de l’interprétation. En prenant appui sur cet ouvrage, le collectif a ouvert un espace de réflexions sur la place de la femme en Afrique Subsaharienne, le corps noir féminin et la sexualité, l’identité et la question de la transmission, l’acculturation, l’exil et le déracinement.
« …Ce qui était important pour moi, c’était d’arriver à m’examiner moi-même sous tous les angles. Il m’a fallu quatre figures féminines pour le faire. C’était un roman que je voulais une sorte traversée de mes propres nuits intérieures. Je voulais examiner pour moi-même ces questions de la culture, de l’intimité, comment que l’on se construit en tant que femme, de ses relations avec les autres. Et ma manière de me déshabiller, c’est de raconter des histoires… » – France Culture.
Léonora Miano : « C’est normal de vouloir se définir et d’anoblir ses traits. »
Mariâme Damba est pédagogue, térapeute,
professeure de danse et professeure de
Capoeira à L’École de Capoeira Angola Paris.
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