Cours de Capoeira Angola pour adultes.
L’association Oyà propose des cours de Capoeira Angola pour adultes et adolescents à partir de 11 ans en collaboration avec le Collectif Ngoma Capoeira Angola.
La Capoeira est une lutte née dans le corps noir contre le système esclavagiste et colonialiste au Brésil. C’est une lutte créé par les africains qui furent déportés au Brésil. Elle apparaît comme une réponse à l’oppression et à l’interdiction des cultures et des rituels de matrice africaine.
Ngoma Capoeira Angola
Depuis près 30 ans Mestre Marrom et ses élèves étudient les fondements, l’histoire et les traditions de cette lutte afro-descendante qu’est la Capoeira Angola. L’École Ngoma Capoeira Angola a pour objectif la pratique, l’enseignement et la préservation des traditions de la Capoeira Angola ainsi que la lutte et l’éducation anti-raciste.
La capoeira a ses racines dans la culture africaine qui a comme base la spiritualité, la réciprocité et la responsabilité de tous. La Capoeira Angola est un territoire noir, son ancestralité et ses traditions doivent être respectées.
« A Capoeira é para todos mas ela não é de todos ».
Mestre Anastácio Marrom
Henrique Anastacio de Jesus, Mestre Marrom est né le 6 septembre 1963 à Itabuna à Bahia.
Son école est située au pied de la favela Babilônia à Rio de Janeiro où Mestre Marrom donne des cours deux fois par jour toute la semaine. Il y reçoit des capoeiristes du monde entier toute l’année. Et le vendredi soir, la roda traditionnelle do Copa Leme est le lieu de rencontre et de passage de dizaines de Mestres et d’autres capoeiristes. En 2018, après une longue période de réflexion, et comme revendication politique, Marrom renomme son école « Ngoma » pour réaffirmer l’origine noire et africaine de la Capoeira Angola.
Ngoma Capoeira Angola Paris
La Capoeira, une lutte contre le racisme et une arme contre l’exclusion, héritée des africains réduits en esclavage au Brésil.
Au-delà du simple fait d’être une activité physique et artistique complète, la Capoeira est aussi un excellent facteur de socialisation, une alternative de lutte contre l’isolement et l’exclusion. A long terme, la pratique régulière de la Capoeira Angola recèle des possibilités d’amélioration de la vie quotidienne pour des personnes en difficultés. C’est pourquoi, à travers un système de bourse et d’aides, Ngoma Capoeira Angola Paris et l’Association Oyà proposent aux personnes en situation d’exil, aux réfugiés, voyageurs forcés, ainsi qu’aux personnes en situation de précarité, l’accès à la Capoeira, art et lutte collective et inclusive. Cette bourse permet de proposer et d’accueillir des personnes qui n’auraient pas la possibilité financière de participer à une activité sportive et culturelle et ainsi de créer des rencontres et des liens sociaux pour les personnes isolées.
Contra-Mestre Stéph
Stéph a commencé la capoeira courant 1998 mais c’est en 2001 après sa rencontre avec Mestre Marrom à Bordeaux qu’il découvre la Capoeira Angola. L’expression, le rituel, les traditions et l’histoire de cette lutte prennent alors un sens.
En 2003 il décide de passer quelques mois à Rio de Janeiro pour continuer son apprentissage auprès de Mestre Marrom et finalement y passera plus de 15 ans. Durant toute cette période, en plus de s’entrainer et d’étudier la Capoeira auprès de son Mestre, Stéph est un assidu participant de la roda do Lavradio, organisée par Mestre Célio (Aluandê) à Lapa, de la roda de la place São Salvador de Mestre Claudio (Volta ao Mundo) et occasionnellement de la traditionnelle roda de Caxias. Sa pratique de la capoeira, ses traditions et ses origines l’ont amené à s’intéresser à l’histoire et la culture noire brésilienne.
De retour en France, à Paris, en 2018, avec son épouse, Aline Carmo, il decide de créer l’association Oyà et de continuer à enseigner et divulguer le travail de l’école Ngoma Capoeira Angola.